Alors que l'élection présidentielle s’est achevé, avec la réélection d’Emmanuel Macron, la bataille pour les élections législatives a déjà commencé dans les coulisses, avec de nombreuses tractations. Si à l’échelle nationale, elle a révélé trois «blocs» politiques net chez les votants, la majorité présidentielle (LREM), l’extrême droite avec le Rassemblement national (RN, et La France insoumise (LFI), à l’échelle des Hauts de Seine Emmanuel Macron (LREM) est arrivé en tête, suivi par et Jean Luc Mélechon (LFI) au premier tour, puis 80% des voix face à le Pen au 2e tour (82,35% à Vanves). Mais le cher de file de LFI s’était imposé en tête du scrutin à Nanterre, Gennevilliers, Malakoff, Clichy, Bagneux, Colombes et Villeneuve-la-Garenne. Cet électorat pourrait, s’il se mobilise pour les législatives en juin prochain, faire élire des députés de gauche dans un département largement acquis à La République en marche, notamment à Gennevilliers/ Villeneuve la garreme (1ére circonscription), à Nanterre-suresns (4éme) et même et la 11e circonscription (Bagneux, Malakoff-Montrouge) sont particulièrement regardées.
Lors des élections législatives en 2017, les Hauts-de-Seine avaient basculé en faveur de la majorité présidentielle : Sur les 13 circonscriptions que compte le département, 8 avaient été remportées par les candidats LREM et 2 Modem sur 13 sièges, avec 2 députés alors que Les Républicains (LR) dominaient jusque-là la scène politique parlementaire altoséquanaise. La gauche ne comptait qu’une représentante, Elsa Faucillon, élue PCF qui avait appelé la semaine dernière à rejoindre l’union populaire de Jean-Luc Mélenchon. «Cette semaine est décisive pour transformer la colère, voire la tristesse, d’une partie des électeurs en victoire. Il est de notre responsabilité de nous entendre pour être capable de défendre les habitants de ces territoires». D’ailleurs les tractations ont déjà commencé entre les différents composantes de la majorité d’un côté, de l’opposition de l’autre, pour préparer ce fameux troisième tour», présenté, comme un moyen de réduire au maximum le poids de la majorité gouvernementale à l’Assemblée nationale.
Pour Gabriel Attal (sur la photo lors de la cérémonie dimanche devant le monument arménien pour commémorer le génocide arménien) qui sera candidat dans la 10e circonscription des Hauts de Seine, « la progression d’Emmanuel Macron au premier tour -37,1 % le 10 avril dernier contre 32,3 % des voix au premier tour en 2017- est significative de l’adhésion des électeurs des Hauts-de-Seine au programme du président ». Aucune investiture LREM n’a été donnée et devrait être annoncée la semaine prochaine, le président veillant personnellement cette fois-ci à désigner les candidats LREM, et non à charger une commission de le faire comme en 2017. Il devrait affronter plusieurs candidats qui ont déjà désignés chez le LR (Sandrine Bourg), l’UDI (Ludovic Guilchert), EELV avec une jeune candidate, PC avec sûrement Boris Amoroz, si les négociations à gauche n'en décident pas autrement, avec peut être des candidats RN, Reconquêtes, la France Debout sortis d’on ne sait où !
Malgré un score catastrophique pour LR au 1er tour – 8% pour Pécresse dans le 92 - «Les Républicains existent encore et ont une carte à jouer pour les législatives !À nous d’affirmer autre chose, de convaincre avec des idées fortes qui rassemblent» soulignait Georges Siffredi président du Conseil départemental 92 dans le Parisien. Mais, pas question d’accord avec LREM même si Nicolas Sarkozy devrait agir en coulisses dans son ancien fief des Hauts de Seine. Mais qu’en sera-t-il dans la 10e circonscription des Hauts de Seine (Vanves/Issy) où Gabriel Attal a été adoubé par André Santini dans son ancien fief lorsqu’il était député et qu’il devrait obtenir un ministre important dans le prochain gouvernement comme l’Education nationale ou le Budget selon les dernières rumeurs. Intéressant à suivre